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Les Inrocks

Box-office France : la bromance “Deadpool & Wolverine” s’impose sans coup férir

Box-office France : la bromance “Deadpool & Wolverine” s’impose sans coup férir



Dans un contexte marqué par le début des festivités olympiques, les distributeurs de films ont joué la carte des ressorties et des rétrospectives pour minimiser les risques. Parmi les nouveautés, le troisième opus de la saga Deadpool, signé Shawn Levy, domine les démarrages avec 265 475 entrées, sans avoir réalisé une campagne d’avant-premières.

Porté par Hugh Jackman et Ryan Reynolds, Deadpool & Wolverine réalise ainsi le deuxième démarrage de l’année, et se positionne entre Deadpool et Deadpool 2. Le premier film, sorti en 2016, avait fédéré 285 711 spectateur⸱rices pour son premier jour et porté son cumul à 3,7 millions d’entrées à la fin de son exploitation.

Loin derrière, le film d’animation chinois Goodbye Monster peine à trouver son public en n’écoulant que 1 800 tickets. À titre de comparaison, Le Royaume des abysses, autre dessin animé chinois sorti en début d’année, réunissait au même stade 9 224 spectateur⸱rices. Juste derrière, la réalisation de la Norvégienne Johanna Pyykkö, Mon parfait inconnu, a vendu 1 700 billets. Ses 1 000 entrées réalisées durant les avant-premières lui permettent néanmoins de dépasser son prédécesseur.  

Parmi les reprises et les rétrospectives qui ont été lancées, Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain réalise le meilleur score avec 3 676 entrées, qui lui permet de se hisser à la deuxième position du classement. La rétrospective de Marcel Pagnol, qui compile dix films dans de superbes copies grâce à Carlotta Films, écoule elle 870 tickets. Tandis que le cycle Sean Baker n’en a écoulé que 493, mais obtient la meilleure moyenne dans le classement des ressorties avec 26 spectateur⸱rices par copie. 

Le Comte de Monte Cristo s’empare du trône de la semaine

L’arrivée de la tornade Twisters n’ébranle pas Le Comte de Monte Cristo. Au terme de sa quatrième semaine d’exploitation, le film se place pour la première fois en tête du box-office national. Grâce à un excellent bouche-à-oreille, il récupère près de 1 million d’entrées (992 295), portant son total à 4 531 945 billets. Au même stade, Un p’tit truc en plus – qui totalise aujourd’hui 9 400 000 entrées – avait atteint le même cumul (4 565 286).  

Les 785 787 entrées enregistrées cette semaine pour Moi, moche et méchant 4 lui permettent de dépasser le cap des 2 millions d’entrées au terme de sa deuxième semaine d’exploitation. Un score qui le situe entre les deux précédents volets : il surpasse Les Minions 2, qui avait attiré au même stade 2 millions de spectateur⸱rices en 2022, mais affiche un retard au regard du troisième opus de Moi, moche et méchant, qui avait glané 2,9 millions d’entrées en 2017.

Devenu le plus gros succès de tous les temps pour un film d’animation au box-office mondial, Vice-Versa 2 continue de gonfler son score dans l’Hexagone grâce aux 575 629 tickets supplémentaires de cette semaine. S’il enregistre une baisse de fréquentation estimée à 33 %, il atteint néanmoins un cumul de 6,8 millions d’entrées, lui permettant d’intégrer les rangs du top 20 des plus gros succès pour un film d’animation en France, juste devant Le Bossu de Notre-Dame en 1996 (6,8 millions), comme le révèle BoxOffice pro.  



Source link : https://www.lesinrocks.com/cinema/box-office-france-la-bromance-deadpool-wolverine-simpose-sans-coup-ferir-625222-26-07-2024/

Author : Arnaud Combe

Publish date : 2024-07-26 14:45:06

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“Vice-Versa 2” devient le dessin animé le plus rentable de l’histoire

“Vice-Versa 2” devient le dessin animé le plus rentable de l’histoire



Après avoir réalisé le meilleur démarrage de l’année en France, Riley et sa bande d’émotions continuent de battre des records. S’il a désormais écoulé 7 millions d’entrées sur l’Hexagone, Vice-Versa 2 a surtout enregistré 1,46 milliard de dollars de recettes au box-office mondial. Un chiffre qui lui permet, au terme de sa cinquième semaine d’exploitation, de devenir le film d’animation le plus rentable de l’histoire. 

En plus de réaliser un meilleur score que son prédécesseur (qui avait rapporté 850 millions de dollars), Vice Versa 2 détrône ainsi La Reine des Neiges 2 qui avait rapporté 1,451 milliard de dollars en 2019. Au-delà du cinéma d’animation, le film de Kelsey Mann est parvenu à dépasser le blockbuster féministe de Greta Gerwig. Sorti durant l’été 2023, Barbie avait également enregistré près d’1,44 milliard de dollars de recettes. 

Le film de Kelsey Mann devient ainsi le treizième film le plus rentable de l’histoire du box-office et le plus grand succès de Pixar.

We’re filled with Joy! Thanks to every fan around the world for making Inside Out 2 the biggest animated movie of all time. pic.twitter.com/HQYtxtHnYG— Pixar (@Pixar) July 24, 2024




Source link : https://www.lesinrocks.com/cinema/vice-versa-2-devient-le-dessin-anime-le-plus-rentable-de-lhistoire-625264-26-07-2024/

Author : Charlotte Amrouni

Publish date : 2024-07-26 16:13:14

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Zaho de Sagazan boycottée : 500 artistes signent une lettre adressée à Vincent Bolloré

Zaho de Sagazan boycottée : 500 artistes signent une lettre adressée à Vincent Bolloré



Dominique A, Jeanne Added, Nicolas Mathieu, Barbara Butch, Annie Ernaux… Ils et elles sont plusieurs centaines à avoir signé ce jeudi 25 juillet une lettre ouverte à Vincent Bolloré suite à “l’éviction de Zaho de Sagazan des playlists d’Europe 1, Europe 2 et RFM”. Publiée dans Le Parisien, la tribune s’interroge sur le “lien de cause à effet entre ses prises de position et la fin du soutien de [ces] radios à cette artiste”.

La chanteuse de 24 ans, révélation féminine (entre autres) aux Victoires de la musique 2024, a vu ses chansons disparaître des programmations d’Europe 1, Europe 2 et RFM – détenues par le groupe Bolloré – après avoir adressé un “gros mais vraiment gros fuck à Cyril Hanouna” sur son compte Instagram.

Manœuvre d’intimidation

“Nous ne pouvons nous empêcher d’y penser et d’y voir une forme de conséquence, de punition… […] Nous refusons d’imaginer un monde où ce genre de répercussion à une parole libre puisse arriver. Nous refuserons toujours de nous laisser intimider par ce genre de pratiques. Au nom de la liberté d’expression, nous considérons que s’il est bel et bien question d’une réaction de boycott de la part de vos médias, la situation est inadmissible. Cet événement renforce notre inquiétude sur l’avenir de nos libertés”, écrit le collectif, qui demande à Vincent Bolloré des explications sur ce qu’ils et elles jugent comme une manœuvre d’intimidation.

Ils et elles concluent : “Nous ne nous tairons pas et attaquerons systématiquement toute mise au ban d’un·e artiste dont les opinions et les propos ne conviendraient pas à la direction d’un média culturel.”

Jeudi, dans la soirée, Alain Liberty a répondu à cette lettre ouverte dans Le Parisien. Le directeur général des radios musicales dément toute déprogrammation politique, prétextant “organiser une nouvelle orientation d’identité musicale” et affirmant que le morceau en question était en “fin de carrière”. “Nous aimons beaucoup Zaho de Sagazan et son œuvre. [Elle] a toujours été une artiste engagée, avec des prises de position fortes, cela ne nous a pas empêchés de la jouer”, a-t-il déclaré au quotidien francilien.



Source link : https://www.lesinrocks.com/musique/zaho-de-sagazan-boycottee-500-artistes-signent-une-lettre-adressee-a-vincent-bollore-625240-26-07-2024/

Author : Elsa Pereira

Publish date : 2024-07-26 13:28:20

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[JO 2024] David Lyon : “Nous transportons dans nos poches les moyens de notre propre surveillance”

[JO 2024] David Lyon : “Nous transportons dans nos poches les moyens de notre propre surveillance”



La vidéosurveillance algorithmique a été légalisée en France à titre expérimental à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Que vous inspire cette annonce ?

David Lyon – La légalisation de la vidéosurveillance algorithmique fait partie d’une longue histoire de surveillance de la sécurité olympique. Celle-ci a véritablement commencé aux JO de Munich en 1972, lorsque 11 athlètes israéliens ont été tués par le groupe terroriste Septembre noir. La peur d’une telle violence lors de grands événements aussi importants, conjuguée à la pression insistante des entreprises numériques, a provoqué une croissance constante et croissante de la surveillance de la sécurité, désormais stimulée par l’IA. Si la reconnaissance faciale n’est pas autorisée à Paris, la vidéosurveillance augmentée l’est en revanche, ce qui soulève de nombreuses questions. Une expérience à plus petite échelle, impliquant la recherche de signes de mouvements suspects, a déjà eu lieu aux JO de Beijing en 2022. La version française actuelle utilise l’IA pour scanner les foules, à la fois au sol et à partir de drones, afin de repérer tout élément anormal, inhabituel ou activité à risque. Les systèmes surveillent la foule et produisent des alertes lorsque les positions et les mouvements semblent “anormaux”. Ainsi, un corps allongé, assis, ou tombant, combattant ou portant une arme peut être repéré. Mais l’utilisation de telles technologies est risquée du point de vue des défenseurs des libertés civiles et des droits humains.

En quoi cette expérimentation représente-t-elle un risque pour nos libertés individuelles et publiques ?

Amnesty International, par exemple, est sceptique. L’ONG prévient que la surveillance de masse basée sur l’IA conduira à une “atteinte aux droits à la vie privée, à la protestation, à la liberté de réunion et d’expression”, craignant que cela ne crée un précédent en matière de surveillance injustifiée et disproportionnée dans les espaces accessibles au public. Karolina Iwańska, spécialiste et conseillère en droits numériques, estime elle que prendre des décisions sur la base des mouvements du corps entraînera des erreurs, de la discrimination, des atteintes à la vie privée, et pourrait compromettre l’équité des procès et l’accès à la justice. Parallèlement, non seulement la police parisienne sera impliquée, mais les agents de la RATP et de la SNCF auront également accès aux images vidéo pour tenter de maintenir l’ordre public. De plus, tous les participants à des événements rassemblant plus de 300 personnes seront soumis à un scanner corporel.

“La surveillance de la sécurité olympique est devenue un terrain d’essai pour la surveillance de l’espace public de toutes sortes”

Les craintes suscitées par ces mesures sont-elles justifiées selon vous ?

Il y a des raisons de s’inquiéter. La surveillance de la sécurité olympique est devenue un terrain d’essai pour la surveillance de l’espace public de toutes sortes, partout dans le monde. Les JO sont le théâtre d’un “spectacle mondial de surveillance”, où les entreprises technologiques mènent des expériences réelles et présentent leurs dernières techniques. Si les ONG condamnent franchement les risques de la surveillance par l’IA, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) se montre également très prudente, alertant les autorités sur les limites qui devraient être imposées : usage uniquement expérimental, cadres spatiotemporels délimités et clairs, traitement uniquement des risques graves pour les personnes… D’après l’expérience de nombreux “security games” de ce type, il est trop facile pour l’“exceptionnel” de devenir le “normal”.

Les autorités tiennent à rassurer sur le fait que la reconnaissance faciale sera prohibée, mais des associations craignent que ce pas soit franchi…

Il est vrai que les caméras “intelligentes” utilisées ne seront pas “suffisamment intelligentes” pour reconnaître les visages. Alors que les Jeux olympiques de Tokyo de 2020 ont introduit la technologie de reconnaissance faciale (FRT) et que Beijing l’a améliorée en 2022, la loi française interdit toujours un tel système. Les services de police de nombreux pays ont manifesté un grand intérêt pour la FRT, mais le bilan de cette dernière laisse beaucoup à désirer.

Qu’entendez-vous par là ?

Le plus grave, peut-être, est le problème des biais, programmés dans le système par ceux qui élaborent les algorithmes. Par exemple, les recherches de Joy Buolamwini au MIT ont montré que la FRT ne parvient pas systématiquement à reconnaître les personnes à la peau plus foncée. Et lorsque Pete Fussey et Daragh Murray ont analysé l’utilisation de la FRT par la police métropolitaine de Londres, ils ont découvert que seulement 19 % des correspondances étaient correctes et que des erreurs d’identification conduisaient à des contrôles injustifiés. Des systèmes similaires sont utilisés dans beaucoup d’aéroports pour vérifier les identités, ainsi que dans les magasins ou les transports en commun, parfois aussi pour évaluer l’âge, le sexe, voire l’état émotionnel. Malgré cela, de nombreuses personnes qui se soucient des droits humains et des libertés civiles craignent qu’une certaine FRT soit utilisée. Après tout, il existe des preuves que le ministère français de l’Intérieur a utilisé secrètement une technologie de cet acabit de la société israélienne Briefcam à partir de 2015. Si la FRT est effectivement utilisé lors des Jeux olympiques de 2024, cela mettra en danger beaucoup de gens, étant donné son mauvais bilan et sa probabilité de générer des discriminations et des injustices.

“Au XXIe siècle, se regarder les uns les autres est devenu un mode de vie”

Un mot sur vos recherches. Votre travail s’articule autour du fameux concept de la “culture de la surveillance”. Que faut-il entendre par cette formule ?

Pour prendre un exemple concret : on retrouve l’idée de la culture de la surveillance dans le fait que la majorité des personnes en France – ou dans tout autre pays similaire – peuvent être localisées géographiquement grâce à leur téléphone, sans drones ni caméras de surveillance. Nous transportons dans nos poches les moyens de notre propre surveillance (et nous pouvons également surveiller les autres, en utilisant le même téléphone). Dans le monde numérique d’aujourd’hui, la surveillance n’est pas seulement “descendante” mais multidirectionnelle. Nous sommes tous impliqués. Mon livre The Culture of Surveillance s’appuie sur mes études antérieures, mais les dépasse également. Il explique que la surveillance, autrefois principalement associée à la sécurité de l’État, aux entreprises et aux lieux de travail, revêt de plus en plus de multiples facettes ; aussi bien horizontales que verticales, voire diagonales, comme le montre le spécialiste français Didier Bigo. Au XXIe siècle, se regarder les uns les autres est devenu un “mode de vie”. Plus précisément, je montre comment, dans un monde en ligne, les gens développent des imaginaires et des pratiques de surveillance dans la vie quotidienne. Nous avons une idée de notre place et de notre rôle en ligne. C’est ainsi que nous nous voyons opérer dans ce qu’on appelait autrefois le cyberespace. Nous nous considérons comme des utilisateurs du Web et nous essayons de contrôler ce qui est “vu” à travers les plateformes et applications que nous utilisons quotidiennement. Ou bien nous ne nous en soucions pas et utilisons simplement les systèmes pour notre confort et notre commodité. C’est le genre de pratiques qui s’est développé rapidement depuis l’avènement de Google et Facebook.

Le foucaldien Bernard Harcourt appelle à dépasser le concept de société de surveillance pour lui substituer celui de société d’exposition. Que vous inspire cette analyse ? 

En effet, certains observateurs, comme Bernard Harcourt, disent qu’il faut reconnaître que nous vivons désormais dans des sociétés non pas de surveillance, mais d’exposition. Il s’agit d’une brillante idée, tirée des travaux de Gilles Deleuze. On est transparents sur nos pratiques et nos vies, explique Harcourt, en nous exposant aux autres à travers les cadres hautement artificiels proposés par les réseaux sociaux. Ainsi, nous laissons volontiers les autres – qui ont assumé cette tâche avec enthousiasme parce qu’elle est très rentable – façonner nos désirs. Cela affecte nos choix politiques ainsi que nos choix de consommation. Harcourt propose que les gens désobéissent, plutôt qu’ils s’entendent avec cette société d’exposition, afin de saper ce régime pernicieux. Dans une société de consommation axée sur la satisfaction individuelle, l’attrait du confort, de la commodité et de la sécurité supposée est fort. Il est donc difficile de s’élever et de critiquer, et encore moins de trouver des alternatives à la surveillance actuelle, y compris celle qui domine les projets olympiques. Les réseaux sociaux regorgent d’inquiétudes quant aux “menaces” qui pèsent sur notre sécurité, et ceux qui identifient leurs enfants ou installent des sonnettes intelligentes avec des caméras pourraient bien croire au battage médiatique sur les avantages de la surveillance pour se protéger. Harcourt nous invite à voir au-delà de la simple exposition, à lutter pour un monde très différent.

“Nombreux sont ceux qui adoptent le principe trompeur du ‘je n’ai rien à cacher, donc la surveillance ne me gène pas’”

Quelles seraient les conséquences générales de la surveillance sur les citoyens ?

Cela dépend de la culture de surveillance des pays ou des régions. Il n’y a pas de réponse simple. Par exemple, même s’il existe des différences historiques majeures entre la Chine et les États-Unis, deux facteurs identiques entrent en jeu : les entreprises travaillent en étroite collaboration avec le gouvernement, et les citoyens ont des points de vue différents sur la manière dont les autres affectent leur vie. Aux États-Unis, le succès des entreprises de la Silicon Valley au XXIe siècle est une telle question de fierté que nombreux sont ceux qui adoptent le principe trompeur du “je n’ai rien à cacher, donc la surveillance ne me gène pas”. En outre, les patriotes du pays croient souvent que leurs agences de sécurité et de renseignement sont essentielles à leur bien-être, même après qu’Edward Snowden a démontré que la National Security Agency (NSA) espionnait illégalement tout un chacun. En Chine, en revanche, comme l’a démontré la chercheuse Ariane Ollier-Malaterre, beaucoup de citoyens sont conscients et mécontents de l’ampleur de la surveillance gouvernementale, le pays ayant ainsi le ratio de caméra par habitant le plus élevé au monde. Mais les gens ont néanmoins largement recours aux grandes entreprises, telles que Tencent, WeChat, TikTok, Weibo, Alibaba, notamment parce que la Chine se dirige rapidement vers une société sans possibilité de payer en argent liquide. La plupart des transactions quotidiennes peuvent être effectuées à l’aide de téléphones. Mais le pays possède aussi une culture de surveillance ancienne, qui impose un respect généralisé pour les formes les plus récentes – même si, lorsqu’on leur pose la question, de nombreux Chinois se montrent sceptiques et irrités quant à l’étendue de la surveillance actuelle.



Source link : https://www.lesinrocks.com/societe/jo-2024-david-lyon-nous-transportons-dans-nos-poches-les-moyens-de-notre-propre-surveillance-625000-25-07-2024/

Author : Nidal Taibi

Publish date : 2024-07-25 15:59:55

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Après treize ans d’absence, Seefeel annonce un nouvel album

Après treize ans d’absence, Seefeel annonce un nouvel album



Seefeel, qui n’avait pas sorti d’album depuis 2011, vient d’annoncer un nouveau disque, Everything Squared, prévu le 30 août chez Warp Records. Pour nous faire patienter, les Britanniques dévoilent Sky Hooks, un premier extrait envoûtant qui atteste d’un changement de sonorité, entrepris par le leader et guitariste Mark Clifford. 

Le groupe s’était fait connaître en pleine effervescence du shoegaze au début des années 1990 en étant notamment le premier groupe à guitares à rejoindre le label électronique Warp. Contrairement Lush ou Slowdive et bien loin des mélodies grisantes, il se démarque par l’utilisation de la guitare comme outil de création et d’effets sonores.

Everything Squared le 30 août chez Warp Records



Source link : https://www.lesinrocks.com/musique/apres-treize-ans-dabsence-seefeel-annonce-un-nouvel-album-625180-25-07-2024/

Author : Elouen Bohec

Publish date : 2024-07-25 20:32:37

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“La Voix du Lac” avec Natalie Portman : que vaut l’adaptation télévisée du best-seller ?

“La Voix du Lac” avec Natalie Portman : que vaut l’adaptation télévisée du best-seller ?



“I’m feeling good” (“Je me sens bien”). Tels sont les derniers mots prononcés dans La Voix du lac, conquis de haute lutte. Des mots chantés, à la tonalité douce-amère assumée, pour conclure l’histoire de deux trentenaires en miroir dans l’Amérique de 1966. L’une, Maddie (Natalie Portman) est une femme juive en rupture de ban avec son mari, l’autre, Cleo (Moses Ingram), est une femme noire entre plusieurs petits boulots. Elles ne se connaissent pas, appartiennent à deux mondes très différents dans la même ville de Baltimore, mais le meurtre horrible d’une petite fille déclenche une forme de rapprochement entre elles. 

Ce rapprochement, qui est aussi celui de deux figures minoritaires, appartient avant tout à la fiction. Car elles ne se voient littéralement pas : lors de leur première et presque unique rencontre, Maddie cherche une robe et jette son dévolu sur celle que porte Cleo, qui travaille en tant que modèle vivant dans une vitrine de grand magasin. Pendant la très grande majorité de la saison, la série organise un va-et-vient, un genre de swing – la métaphore musicale est volontaire : tout ici est habité par la musicalité – entre l’une et l’autre, alors que leurs vies sont montrées en écho, dans un montage parallèle permanent. 

Une émancipation à conquérir

Maddie quitte son mari et cherche à intégrer un journal local, ce que l’affaire de la mort de la petite fille rend possible, tandis que Cleo se sépare, elle aussi, de son mec et tente d’échapper à un destin écrit à l’avance, une forme d’invisibilité que lui valent son genre et sa race, dans les bas-fonds. Visuellement, la série utilise souvent de longues focales, des objectifs qui permettent de montrer un personnage de près tout en restant à distance, créant ainsi un effet d’enfermement, voire d’écrasement. La Voix du lac paraît utiliser ce motif pour mieux souligner que ses héroïnes sont deux femmes surveillées, presque traquées, non pas par des personnes en particulier, mais par le monde, qui fait du moindre geste vers leur émancipation un territoire à conquérir. 

Créée et réalisée par l’Américano-Israélienne Alma Har’el, La Voix du lac est l’adaptation en sept épisodes d’un roman de Laura Lippman, déjà responsable de plusieurs livres sur Baltimore (Baltimore Blues, L’Inconnue de Baltimore) et épouse de David Simon, créateur de The Wire, à laquelle la série fait écho, non seulement en situant son récit dans la même ville avec des thématiques proches, mais en utilisant l’acteur Wood Harris (Avon Barksdale dans The Wire) dans un rôle pas si éloigné de celui qu’il occupait dans la série culte de HBO. 

Un trio de comédiennes de haut vol

Très dense, parfois franchement surchargée dans sa recherche de style, La Voix du lac finit par trouver sa singularité. Non pas dans l’intrigue de polar, aussi touffue qu’attendue, mais dans sa vision de l’intériorité des héroïnes. Les derniers épisodes, notamment le sixième, jouent même une carte hybride où se croisent réalisme social et onirisme. Comme si Maddie et Cleo, au moment où elles voient leur vie glisser sous leurs doigts, pouvaient se créer un monde rêvé, avant de retourner la réalité sur elle-même.

Pour cet apaisement un peu tordu qu’elle déploie, sa manière de faire sortir la fiction de ses gonds, La Voix du lac mérite le détour, surtout qu’elle est portée par des comédiennes d’une intensité rare : Natalie Portman, très bien en femme au foyer tout à coup dévorée par le désir, Moses Ingram, qui retient ses effets en permanence pour mieux les laisser exploser quand il le faut, et même la géniale Mikey Madison, star de la dernière Palme d’or cannoise Anora, dans un second rôle qu’elle rend attachant en un éclair.

La Voix du Lac de Alma Har’el avec Natalie Portman, Moses Ingram, Y’lan Noel. Disponible sur Apple TV +



Source link : https://www.lesinrocks.com/series/la-voix-du-lac-avec-natalie-portman-que-vaut-ladaptation-televisee-du-best-seller-625201-25-07-2024/

Author : Olivier Joyard

Publish date : 2024-07-25 20:52:29

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Blur à Wembley : un album live pour la légende

Blur à Wembley : un album live pour la légende



On a comme l’impression d’avoir passé toute l’année 2023 avec Blur. Il y avait d’abord eu l’annonce de deux dates à Wembley, les 8 et 9 juillet, puis celle, tant espérée, d’un retour aux affaires discographiques avec le franchement réussi The Ballad of Darren – une première depuis le mitigé (mais auquel on est attaché ici) The Magic Whip, en 2015.

Dès lors, nous n’avions plus lâché les basques de la bande de l’Essex, avec une rencontre d’anthologie à Madrid, suivie d’une interview à Paris au moment de la sortie du disque en juin, puis une autre en décembre à l’occasion de la couverture de notre numéro Best of 2023, réunissant Damon Albarn, Justine Triet, Charlotte Gainsbourg et Étienne Daho.

Damon nous confiait alors que parmi ses souvenirs les plus vivaces de l’année, un concert improvisé dans une petite salle madrilène et le deuxième soir de Wembley resteraient longtemps gravés dans sa mémoire. Bon, fourbe comme il sait parfois l’être, le même Albarn nous assurait aussi que Blur raccrochait les gants pour une durée indéterminée (deux ans ? Plus ? Dix ans ?), avant de constater quelques mois plus tard que le quartet était programmé deux soirs à Coachella en avril. “Vous feriez mieux de chanter, parce que vous n’êtes pas près de nous revoir”, avait-il balancé à la foule californienne, visiblement pas très concernée par ce qu’il se passait sur scène.

26 titres picorés dans les deux soirées

La campagne éclair The Ballad of Darren fut donc courte, mais revigorante. Alors que le bolide Blur semble remisé au garage pour un bon moment, ce Live At Wembley Stadium tombe donc à point nommé pour replonger dans cette torpeur qui ne fut pas des plus désagréables. Constitué de 26 titres picorés ci et là dans le vivier extatique de ces deux soirées riches en émotions, l’album ratisse toute la carrière du groupe depuis There’s No Other Way, catapulté dès le début du show, jusqu’à The Narcissist, classique instantané réservé aux rappels.

“I have lost the feeling that I thought I’d never lose”, chante Albarn sur Barbaric, extrait du dernier album. Le moins que l’on puisse dire, c’est que sur scène, pour l’y avoir croisé à plusieurs reprises en 2023, quelque chose a été retrouvé. Pour Blur, comme pour le public.

Live At Wembley Stadium (Warner Music). Sortie le 26 juillet.



Source link : https://www.lesinrocks.com/musique/blur-a-wembley-un-album-live-pour-la-legende-625192-25-07-2024/

Author : François Moreau

Publish date : 2024-07-25 16:30:14

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À Barcelone, une expo déroule les rêves fânés de la suburbia américaine

À Barcelone, une expo déroule les rêves fânés de la suburbia américaine



Publié en 1973 aux États-Unis, le livre de photo de Bill Owens, Suburbia, dévoilait, notamment à celles et ceux qui n’en mesuraient pas encore l’étendue, la réalité du paysage urbain américain. De manière simple et frontale, face à des maisons et à leurs habitant·es heureux·euses, Owens documentait au sein de lotissements du nord de la Californie un imaginaire américain indexé à la propriété, matéralisé par des maisons, des jardins, des piscines, des voitures, dont toutes les classes moyennes rêvaient.

Même s’il n’a pas la grâce esthétique des grands photographes américains des années 1970 – William Eggleston, Lee Friedlander, Joel Meyerowitz, Garry Winogrand… -, le livre de Bill Owens traduisait parfaitement le visage normé de la psyché américaine, incarnée dans l’espace physique. Motif spécifique du pays depuis le début des années 1950, l’étalement urbain s’est depuis imposé comme un modèle culturel exporté dans le monde entier.

American dream

C’est à ce modèle de la “suburbia” que s’attache l’exposition proposée par le précieux CCCB (centre de culture contemporaine de Barcelone), Suburbia, la construction du rêve américain, qui éclaire la longue histoire de l’étalement urbain, associé au rêve américain. Il n’est pas nécessaire d’avoir traversé le pays pour être familier de cette image fétichisée, coulée dans le marbre fantasmatique : une maison entourée de gazon, avec piscine dans le jardin arrière, et deux voitures dormant dans le garage. Un drapeau américain, un panier de basket et un barbecue pouvant aussi s’incruster dans le paysage.

Toute l’iconographie contemporaine (photo, cinéma, feuilletons télé) et les récits (romans, publicité, journalisme) mettent en scène cette donnée fondatrice de l’habitat américain qui n’est que le verso d’un recto dominé par le motif du building des grandes villes. Car, comme le suggère le commissaire franco-espagnol de l’exposition Philippe Engel, qui a rassemblé autant de pièces maîtresses de ce rêve (extraits de films, photos, réclames, couvertures de romans…), ce mode de vie a été conditionné et promu par l’industrie du divertissement et la fiction américaine.

Un rêve en préfabriqué

Les “entertainers” et créateurs y trouvaient dès l’après-guerre le décor adéquat d’un paradis artificiel, où l’individualisme, la maison-refuge, la ségrégation sociale, l’entre-soi, le règne de l’automobile… règnent en maîtres du monde. Le film de Frank Perry, The Swimmer (1968), où Burt Lancaster plonge de piscine en piscine dans un lotissement de maisons individuelles, en reste la trace édifiante. Cette image d’un paradis s’est consolidée dans le temps : 8 Américain·es sur 10 habitent aujourd’hui dans des maisons éparpillées ; les maisons individuelles représentent encore 75 % des zones résidentielles.

Dès le XIXème siècle, avant même l’édification à grande échelle de cette utopie en préfabriqué, amplifié par le cinéma et la télévision, véritables usines de ce rêve construit à la chaîne comme les voitures de Ford dans l’entre-deux-guerres, les quartiers résidentiels avaient pris leur essor, rappelle intelligemment le début du parcours, “La planification d’un rêve”. Où l’on comprend d’où vient cette insurrection mentale et urbanistique contre les centres-villes, qui effraient par leur agitation. Les campagnes deviennent peu à peu des quartiers résidentiels, grâce au développement des moyens de transport (voitures, tramways, trains). Le baby-boom d’après-guerre accélère la conquête de la suburbia standardisée : plus de 11 millions de maisons individuelles équipées (de l’aspirateur au grille-pain) sortent des sentiers neufs des banlieues, où naissent aussi des tensions raciales, comme l’illustre Norman Rockwell (News kids in the neighbordhood). 

Un cauchemar social et écologique

Mais, l’exposition devient surtout mordante dans le récit qu’elle fait de la dérive d’un rêve primitif de la civilisation américaine vers un cauchemar urbain et social. Devenue l’espace d’une paranoïa générale, la suburbia génère dans le cinéma et la littérature un sous-genre, “le gothique suburbain”. “La terreur s’y faufile”, estime Philippe Engel, choisissant parmi les photos célèbres de Gregory Crewdson, Amy Stein, Todd Hido ou Angela Strassheim des traces sensibles de cette frayeur sourde, nocturne, étrange : des rues où les maisons semblent abriter une menace permanente, où la solitude des existences n’a que le silence, la peur et la violence comme complices. Une violence qu’a notamment documentée le photo-reporter italien Gabriele Galimberti dans une série glaçante sur les armes à feu (The Ameriguns) que possèdent et exposent tant d’Américain·es comme des trophées dans leurs intérieurs décadents. 

Outre la violence que ce paradis abrite secrètement, la suburbia forme aussi un cauchemar en termes d’impact écologique, rappelle la quatrième section “Postsurbia ?”. L’absurdité de ce modèle d’habitat est aujourd’hui largement documentée. Tous·tes les urbanistes affirment que l’étalement urbain a un impact direct sur l’environnement et la consommation énergétique. La recherche d’une densité appropriée à chaque ville devrait former l’enjeu majeur de l’aménagement de tous les territoires. Or, en dépit de cette évidence, la “suburbia” continue d’attirer les promoteurs et les acheteurs, y compris en Catalogne, comme l’illustre la dernière salle de l’exposition, confirmant l’efficacité de l’importation généralisée dans le monde de cet american way of life. L’étalement urbain est bien un étalement américain. S’il a généré un imaginaire culturel fécond, dont les extraits de films et les photographies forment ici les traces, il a atteint la limite de sa promesse. Saurons-nous nous affranchir de cet imaginaire de la suburbia ?

Suburbia, la construction du rêve américain – CCCB, Barcelone, jusqu’au 8 septembre



Source link : https://www.lesinrocks.com/arts-et-scenes/a-barcelone-une-expo-deroule-les-reves-fanes-de-la-suburbia-americaine-625002-25-07-2024/

Author : Jean-Marie Durand

Publish date : 2024-07-25 11:22:12

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“Pearl” : une parodie jubilatoire de l’âge d’or du cinéma américain 

“Pearl” : une parodie jubilatoire de l’âge d’or du cinéma américain 



Plus qu’une franchise horrifique, plus même qu’une trilogie au service de son actrice, coscénariste et coproductrice, la fantastique Mia Goth, la série de films X se regarde comme une réflexion jubilatoire sur le cinéma américain.

Alors que le premier volet de la trilogie, X (2022), embrasse des références qui vont de Psychose (1960) à Shining (1980), en passant par Massacre à la tronçonneuse (1974) – autrement dit l’avènement d’une forme de modernité cinématographique –, le deuxième s’intéresse, lui, à la période précédente, celle de l’âge d’or du cinéma classique hollywoodien, qui court du parlant à la fin des années 1950. 

Mettant en abyme ce geste cinéphile, le récit du film est lui-même une histoire des origines, puisqu’il raconte la jeunesse de Pearl, terrifiante grand-mère du premier opus. Le sujet (le cinéma US) et le cadre (une ferme texane) sont les mêmes, sauf que le domaine où vit Pearl est ici ripoliné par rapport à la version décrépie et investie par l’équipe du tournage porno de X.

On la retrouve jeune femme vivant recluse avec sa mère autoritaire et son père infirme. Accentuée par la circulation du virus de la grippe espagnole (avec ses masques chirurgicaux, le film dresse d’ailleurs un évident parallèle avec l’épidémie de Covid-19, contexte de fabrication et de sortie du long métrage), leur isolation est aussi due à leur nationalité allemande, devant rester secrète dans l’Amérique de la Première Guerre Mondiale. 

Le Magicien d’Oz au pays des cauchemars

Ripolinée, l’esthétique du film l’est aussi. Les teintes pâles du premier chapitre ont laissé place à une saturation des couleurs d’une telle outrance qu’elle rappelle le Technicolor, cette technique ayant connu son moment de gloire durant l’âge d’or du cinéma hollywoodien. Avec son esthétique de comédie musicale, ses champs de maïs, son épouvantail, son glissement de la réalité vers le cauchemar, et surtout son personnage de petite campagnarde à couettes et bretelles bleues, Pearl cite assez clairement Le Magicien d’Oz de Victor Fleming (1939) et la Dorothy de Judy Garland.  

Mais on y retrouve aussi une citation de La Prisonnière du désert de John Ford (1956) dans le premier plan, et plus généralement des références au cinéma de Douglas Sirk. Pearl aspire, comme les héroïnes sirkiennes, à une autre vie que la sienne. À l’instar de Lora Meredith (Lana Turner) dans Le Mirage de la vie (1959), elle se rêve actrice. Elle est même prête à tout pour devenir une star. Sa réplique “The whole world is going to know my name” est d’ailleurs aussi prononcée par Maxine dans X. Et le jeu de miroirs entre les deux films ne s’arrête pas là. 

“No, I’m a star”

À la fois méta et machine à référence, Pearl cite l’histoire du cinéma classique hollywoodien, mais aussi le premier volet de la trilogie. On y retrouve la même scène de traite d’une vache et de miroir, la même brosse à cheveux, le même visionnage d’un film pornographique en pellicule et, lorsque Pearl passe une audition pour intégrer une compagnie locale de danse, elle s’arrête sur un X marqué au centre de la scène.

Portée par une tendance sur les réseaux sociaux, cette séquence où elle est traînée en coulisses en criant “No, I’m a star” est devenue un mème. En étant l’objet de multiples citations sur Internet, le film boucle la boucle de sa propre entreprise de référencement et de détournement. La diffraction infinie des vidéos TikTok reprenant “No, I’m a star” à toutes les sauces prolonge le projet de la trilogie X : une aspiration camp à la célébrité, un délire narcissique et libidinal, ainsi qu’un refus de la réalité qui débouche sur la folie.

C’est là que s’exprime la dimension satirique de la trilogie de Ti West. Les télescopages de Pearl avec Maxine, des films entre eux et avec l’histoire du cinéma américain, finissent par produire une critique de la façon dont le mirage de la popularité et du rêve hollywoodien aliène celui ou celle qui le regarde de trop près.  

Pearl, de Ti West avec Mia Goth, David Corenswet, Tandi Wright, disponible en VOD.



Source link : https://www.lesinrocks.com/cinema/pearl-une-parodie-jubilatoire-de-lage-dor-du-cinema-americain-625052-24-07-2024/

Author : Bruno Deruisseau

Publish date : 2024-07-24 15:45:02

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[Trailer] Timothée Chalamet époustouflant en Bob Dylan dans “A Complete Unknown”

[Trailer] Timothée Chalamet époustouflant en Bob Dylan dans “A Complete Unknown”



Après Todd Haynes qui réalisait en 2007 I’m Not There, un biopic sur Bob Dylan interprété par plusieurs acteur·ices (Cate Blanchett et Ben Whishaw), c’est au tour de James Mangold de s’intéresser à la vie du chanteur folk. Déjà auteur de plusieurs biopics, Mangold a choisi l’acteur franco-américain Timothée Chalamet pour incarner Robert Allen Zimmerman.

Intitulé A complete unknown, en référence aux paroles de la chanson Like a Rolling Stones, le film suivra l’ascension fulgurante du musicien à New York, de ses premiers concerts à Manhattan jusqu’à sa performance au Newport Folk Festival en 1965. Dans les premières images du biopic, on suit Timothée Chalamet sa guitare à la main dans les rues de Greenwich Village. On retrouve au casting Elle Fanning, Edward Norton ou Boyd Holbrook dans le rôle de Johnny Cash et Monica Barbaro dans celui de Joan Baez.

Si aux États-Unis, le film sortira en fin d’année, aucune date de sortie n’a encore été annoncée en France.  



Source link : https://www.lesinrocks.com/cinema/trailer-timothee-chalamet-epoustouflant-en-bob-dylan-dans-a-complete-unknown-625081-24-07-2024/

Author : Arnaud Combe

Publish date : 2024-07-24 16:08:16

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John Mayall, pionnier du british blues, est mort

John Mayall, pionnier du british blues, est mort



Le musicien John Mayall s’est éteint à l’âge de 90 ans dans sa maison en Californie, lundi 22 juillet, a annoncé le lendemain sa famille sur sa page Facebook. “Les soucis de santé qui avaient forcé John à mettre fin à ses concerts ont finalement amené l’un des plus grands voyageurs de ce monde à reposer en paix”, évoquent ses proches, sans donner plus de détails sur les causes de son décès.

Il fut l’une des têtes de proue du british blues, répandant cette musique à travers toute l’Angleterre dans les années 1960. “Cette musique constituait une nouveauté pour l’Angleterre blanche”, racontait-il en 1997 à l’Agence France Presse.

“Livin’ & lovin’ the blues”

Ce natif de Manchester débarque à Londres en 1963 avec un diplôme des Beaux-Arts en poche, mais décide de lâcher son métier de graphiste designer pour devenir musicien de blues, genre né dans les communautés noires américaines. Fondateur des Bluesbreakers, qui a compté en son sein des guitaristes comme Eric Clapton, Peter Green ou encore Mick Taylor, il développe un son sophistiqué.

En 1968, John Mayall quitte l’Angleterre pour s’installer en Californie, où il continue de parfaire sa musique, à l’instar de son slogan lors de sa tournée américaine en 1972, “Livin’ & lovin’ the blues” (“Vivre et aimer le blues”), représentant parfaitement son état d’esprit. Il ne quittera la scène qu’à la fin de ses 80 ans.

Auteur de disques fondateurs du blues britannique, tels que Blues Breakers with Eric Clapton (1966) ou Blues From Laurel Canyon (1968), il n’aura cependant jamais la notoriété de ses élèves : “Je n’ai jamais eu de tube, je n’ai jamais remporté de Grammy Award, et Rolling Stone ne m’a jamais consacré d’article”, avait-il confié au Santa Barbara Independent en 2013.

So sad to hear of John Mayall’s passing. He was a great pioneer of British blues and had a wonderful eye for talented young musicians, including Mick Taylor – who he recommended to me after Brian Jones died – ushering in a new era for the Stones. pic.twitter.com/mn0sAu4oI3— Mick Jagger (@MickJagger) July 24, 2024




Source link : https://www.lesinrocks.com/musique/john-mayall-pionnier-du-british-blues-est-mort-625016-24-07-2024/

Author : Elouen Bohec

Publish date : 2024-07-24 16:37:04

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Coup de tonnerre : C8 et NRJ12 retirées de la TNT par l’Arcom

Coup de tonnerre : C8 et NRJ12 retirées de la TNT par l’Arcom



Le verdict est tombé ce mercredi 24 juillet : C8 et NRJ12 se sont vues retirer leurs fréquences TNT par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom). Elles disparaîtront du bouquet TV début 2025 et laisseront la place à RéelsTV et Ouest-France TV. 

C’est la première fois depuis 2005 que des chaînes sont retirées de la TNT. Dans son communiqué, l’Arcom explique avoir pris sa décision en fonction de “l’intérêt de chaque projet pour le public au regard de l’impératif prioritaire de pluralisme des courants d’expression socio-culturels”. 

De son côté, Gérald-Brice Viret, directeur général de Canal+ France, a réagi sur X, dénonçant ce qu’il nomme un “mépris pour le public” : “Comment peut-on comprendre cette décision inédite dans l’histoire de la TNT vis-à-vis d’une chaîne qui a participé de sa popularité ?”

C8 sanctionnée

Si les faibles audiences et les difficultés économiques rencontrées par NJR12 n’ont pas convaincu l’Arcom de renouveler sa fréquence, le régulateur de l’audiovisuel semble en revanche avoir voulu affirmer son autorité vis-à-vis de C8 : la chaîne de Cyril Hanouna n’a ainsi jamais tenu compte des sanctions de l’Arcom et cumule désormais 7,6 millions d’euros d’amende.

Détenue par le même actionnaire, Vincent Bolloré, et également sanctionnée à plusieurs reprises, la chaîne d’informations CNews est, elle, parvenue à garder sa fréquence.



Source link : https://www.lesinrocks.com/societe/coup-de-tonnerre-c8-et-nrj12-retirees-de-la-tnt-par-larcom-625041-24-07-2024/

Author : Charlotte Amrouni

Publish date : 2024-07-24 13:32:10

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Nick Cave dévoile le très beau “Long Dark Night” avant la sortie de son prochain album

Nick Cave dévoile le très beau “Long Dark Night” avant la sortie de son prochain album



On commence à y voir plus clair. Wild God, 18e album du gang Nick Cave & the Bad Seeds, attendu le 30 août, se dévoile un peu plus avec la sortie d’un nouveau single, Long Dark Night. Il s’agit du troisième extrait du disque, après Wild God et Frogs, sortis plus tôt au printemps.

Cette superbe ballade crépusculaire rappelle le Nick Cave époque The Good Son (1990), avec quelques clins d’œil appuyés à Push The Sky Away (2013). Comme souvent avec lui, il est difficile de savoir de quel point de vue il chante, mais le deuxième couplet, où le narrateur (ou la narratrice pour le coup) évoque “un homme volant” perché “sur la balustrade en fer de [s]on lit”, pourrait faire écho à Jubilee Street et à Bee, le personnage de la prostituée au destin tragique. Une nuit bien longue et sombre.

Nick Cave and the Bad Seeds seront en concert le 17 novembre, à l’Accor Arena de Paris.



Source link : https://www.lesinrocks.com/musique/nick-cave-devoile-le-tres-beau-long-dark-night-avant-la-sortie-de-son-prochain-album-625008-24-07-2024/

Author : François Moreau

Publish date : 2024-07-24 08:57:50

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Jack White a sorti un album surprise et vous encourage à le pirater

Jack White



C’est une surprise (enfin quasiment pour tout le monde) : Jack White a sorti un album en catimini ce vendredi 19 juillet. Une surprise et un beau cadeau pour les acheteur·euses des boutiques de Third Man Records qui sont reparti·es avec l’album dans leur sac. Un vinyle blanc estampillé “NO NAME” uniquement disponible ce jour-là à Londres, Détroit et Nashville.

Dans une storie Instagram, Jack White ainsi que Third Man Records ont partagé une image de l’album avec la mention “Rip It”, appelant les fans à le pirater et le diffuser massivement sur les réseaux sociaux.

Un album pirate

Depuis vendredi, l’album est donc partagé ici et là, par des internautes ou encore à la radio publique de Détroit, située en face de la boutique Third Man Records. Jack White a aussi joué le jeu, en partageant sur sa page Reddit un lien Google Drive vers une version MP3, à retrouver ici. Le partage est devenu le seul moyen de l’écouter, car pour l’heure, aucune information concernant une commercialisation physique ou dématérialisée n’est disponible.

C’est le premier LP de Jack White depuis Fear of the Dawn et Entering Heaven Alive, sortis en 2022. Ce nouveau disque est décrit comme “le plus brut de White depuis The White Stripes, et de loin”, selon un internaute qui s’est exprimé sur Reddit.



Source link : https://www.lesinrocks.com/musique/jack-white-a-sorti-un-album-surprise-et-vous-encourage-a-le-pirater-624845-23-07-2024/

Author : Elouen Bohec

Publish date : 2024-07-23 15:15:14

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[Trailer] “Le Procès du chien”, un premier film mordant pour Laetitia Dosch

[Trailer] “Le Procès du chien”, un premier film mordant pour Laetitia Dosch



Pour son premier long métrage en tant que réalisatrice, Laetitia Dosch nous plonge au cœur d’une affaire canine. Présenté à Cannes en mai dernier, dans la section Un Certain Regard, Le Procès du Chien se révèle dans une première bande-annonce.

Laetitia Dosch y incarne Avril, une avocate qui tente de sauver un chien appartenant à Dariuch (François Damiens) d’une peine de mort pour misogynie. Au casting, on croise Jean-Pascal Zadi en expert, Anne Dorval en avocate de la partie adverse ou encore Pierre Deladonchamps. Au-delà de la comédie, Le Procès du chien s’annonce intimement militant. “Cette ‘anatomie d’une morsure’ touche parce que Dosch a toujours témoigné de ses valeurs écologiques, féministes et de gauche, et que ce procès n’est pas totalement une plaisanterie pour elle”, écrit Jean-Baptiste Morain dans sa critique du film.

Le Procès du chien de Laetitia Dosch, avec elle-même, François Damiens, Anne Dorval et Jean-Pascal Zadi. En salles le 11 septembre 2024.



Source link : https://www.lesinrocks.com/cinema/trailer-le-proces-du-chien-un-premier-film-mordant-pour-laetitia-dosch-624941-23-07-2024/

Author : Charlotte Amrouni

Publish date : 2024-07-23 15:45:10

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