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Macron au Proche-Orient : “Une vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne”

Macron au Proche-Orient : "Une vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne"




Lors de sa rencontre à Ramallah avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, Emmanuel Macron a affirmé, ce mardi 24 octobre, que l’attaque du Hamas contre Israël était “aussi une catastrophe pour les Palestiniens” et déclaré que “rien ne saurait justifier les souffrances” des civils de Gaza.”Une vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne”, a déclaré le président français aux côtés de Mahmoud Abbas, qui lui a demandé d’oeuvrer à une cessation de l'”agression” d’Israël à Gaza. Le chef de l’Etat a également estimé que l’avenir des Palestiniens passait par une lutte “sans merci et sans ambiguïté contre le terrorisme”, insistant sur la reconnaissance mutuelle des droits d’Israël et des Palestiniens.Emmanuel Macron: “Une vie palestinienne vaut une vie française, qui vaut une vie israélienne” pic.twitter.com/0OLxRo4BZu— BFMTV (@BFMTV) October 24, 2023Un peu plus tôt, lors de sa visite en Israël, Emmanuel Macron, a proposé que la coalition internationale déployée en Irak et en Syrie pour lutter contre le groupe Etat islamique (EI) “puisse aussi lutter contre le Hamas”.”Je propose à nos partenaires internationaux que nous puissions bâtir une coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menacent tous”, a-t-il insisté. “C’est l’intérêt d’Israël et de sa sécurité, celle aussi de plusieurs de vos voisins menacés par ces mêmes groupes ou des groupes voisins. La lutte doit être sans merci, mais pas sans règles, car nous sommes des démocraties qui luttons contre des terroristes, des démocraties donc qui respectent le droit de la guerre et assurent l’accès humanitaire” aux populations de Gaza, a-t-il ajouté.Après un entretien avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, à Jérusalem, Emmanuel Macron a exprimé sa solidarité avec la population israélienne et “l’émotion” de la France qui a perdu 30 ressortissants dans l’attaque sans précédent depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948. “C’est une page noire de notre histoire”, a-t-il souligné.Dès son arrivée à Tel-Aviv dans la matinée, le chef de l’Etat avait rencontré, lors d’un échange empreint d’émotion, des familles de Français ou Franco-israéliens tués, disparus ou retenus otages dans la bande de Gaza.Après sa visite à Ramallah, Emmanuel Macron doit se rendre à Amman pour rencontrer “probablement” le roi Abdallah II de Jordanie, selon la présidence française.Le chef de l’ONU insiste pour un “cessez-le-feu humanitaire immédiat”Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a dénoncé ce mardi devant le Conseil de sécurité les “violations claires” du droit humanitaire à Gaza, insistant pour un “cessez-le-feu humanitaire immédiat” au 18e jour de la guerre entre Israël et le Hamas.”Je suis profondément inquiet concernant les claires violations du droit international humanitaire que nous voyons à Gaza. Soyons clairs : aucune partie à un conflit armé n’est au-dessus du droit humanitaire international”, a-t-il déclaré sans mentionner Israël.”Pour apaiser cette souffrance immense, faciliter la distribution de l’aide de façon plus sûre, et faciliter la libération des otages, je répète mon appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat”, a-t-il lancé devant les ministres et diplomates de dizaines de pays réunis au siège de l’ONU. “Pour apaiser cette souffrance immense, faciliter la distribution de l’aide de façon plus sûre, et faciliter la libération des otages, je répète mon appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat”, a-t-il lancé devant les ministres et diplomates de dizaines de pays réunis au siège de l’ONU.Les propos d’Antonio Guterres ont provoqué la colère d’Israël, l’accusant à demi mot de comprendre l’attaque sanglante du Hamas du 7 octobre, tandis que le représentant palestinien dénonçait l’inaction “inexcusable” du Conseil de sécurité, qui a exposé ces dernières semaines au grand jour ses divisions de longue date sur le dossier israélo-palestinien.Deux otages libérésDeux otages ont été libérés lundi 23 octobre soir par le Hamas, sommé par les Etats-Unis de relâcher les 220 personnes israéliennes, étrangères ou binationales enlevées lors de son attaque meurtrière contre Israël le 7 octobre, avant toute discussion sur une trêve.Les deux otages sont des femmes, de nationalité israélienne et originaires du kibboutz Nir Oz, selon le bureau du Premier ministre israélien qui a donné leur identité : Yocheved Lifschitz, 85 ans, et Nourit Kuper, 79 ans. Leurs époux sont toujours détenus. Après avoir été transportées dans un hélicoptère militaire, les deux ex-otages sont arrivées au centre médical Sourasky de Tel-Aviv, l’une sur une civière et l’autre en fauteuil roulant. “J’ai traversé l’enfer, je ne pensais ou ne savais pas que je me retrouverais dans cette situation”, a dit Yocheved Lifshitz, à la presse à tel-Aviv. Pendant la captivité, “ils se sont assurés que nous n’avions besoin de rien. Ils nous ont bien traités”, a-t-elle déclaré. Cette libération intervient trois jours après celle d’une Américaine et de sa fille.Les Etats-Unis exigent la libération de tous les otagesLundi soir, le président américain Joe Biden a exigé la libération de tous les otages avant des discussions sur un cessez-le-feu au conflit entre Israël et le mouvement islamiste.”Les otages doivent être libérés, ensuite on pourra discuter”, a déclaré le président américain. Dans son communiqué annonçant les libérations, le Hamas a accusé Israël d’avoir “violé à huit reprises les arrangements régissant l’opération de libération qui avait été convenue avec les médiateurs pour qu’elle soit menée à bien”.L’Assemblée générale de l’ONU va se réunir jeudiL’Assemblée générale de l’ONU se réunira jeudi à 10 heures pour discuter de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas sur le sol israélien, a annoncé lundi son président dans une lettre aux Etats membres lundi soir. Alors que le Conseil de sécurité n’a pas réussi à se mettre d’accord sur une résolution concernant cette guerre, plusieurs Etats, notamment la Jordanie au nom du groupe arabe, la Russie, la Syrie, le Bangladesh ou encore le Vietnam et le Cambodge, ont demandé formellement au président de l’Assemblée générale Dennis Francis de programmer cette réunion.La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l’ONU, régulièrement divisé sur le dossier israélo-palestinien, a d’abord rejeté une proposition de résolution russe réclamant un “cessez-le-feu humanitaire” mais ne nommait pas le Hamas, ce qui était inacceptable pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France.Un deuxième projet de résolution élaborée par le Brésil, qui assure la présidence du Conseil en octobre, a été bloqué par un veto américain. Washington avait fustigé ce texte qui ne mentionnait pas le “droit d’Israël à se défendre”, tandis que 12 pays avaient voté pour. Avant la réunion de l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité se réunira à nouveau mardi sur ce dossier. Une réunion prévue de longue date à laquelle sont attendus certains ministres des Affaires étrangères.

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Publish date : 2023-10-24 17:48:32

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